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 Messe de Noël en la Cathédrale d'Angers

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Arikel
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Arikel


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MessageSujet: Messe de Noël en la Cathédrale d'Angers   Messe de Noël en la Cathédrale d'Angers EmptyDim 25 Déc - 2:08

Messe de Noël en la Cathédrale d'Angers Mh013436

En cette nuit sainte qui nous fait passer à la nuit de la Nativité, de nombreux angevins se dirigeaient ver la Cathédrale Saint Maurice. Sur le parvis Bargin le diacre de Craon faisait office de portier et accueillait les croyants. Etaient arrivés les grand nobles du duché, Tydual, Vicomte de Montejean ; Ksandra, Duchesse de Chateau-Gontier ; Fraaz, Duc de Brissac; Grakovic, Baron de Montreuil Bellay ; Alcarin, Baron de Vihiers; Beuchemeu, Baron de Doué la Fontaine; Kaikai, Baron de la Baste; Liquidsnake, Baron de Beaufort et Msql, baron de Segré. Tous s’étaient placé sur les premiers rangs face à l’Autel.
Le tout nouveau Duc Meroot d’Anjou arriverait plus tard en grand équipage et pénétrerait en la cathédrale quand tous seraient placés, il recevra alors la bénédiction de l’Evêque pour son mandat.

Au fur et à mesure que les gens se plaçaient, quelques coups de cloche résonnèrent pour vérifier leur fonctionnement. L’Evêque Arikel un peu anxieuse finissait de préparer l’office. A ce qu’elle aurait aimé avoir un bataillon d’assistants pour l’aider mais pauvre en vocation l’Anjou ne produisait que peu de prêtres. Fi de tout cela, la messe aurait lieu et serait belle. Il fallait que le peuple d’Anjou, si friand de Noël, soit béni.

Minuit arrivait. Tout le monde patientait. Soudain le carillon résonna, suivi par la grande cloche, nous y étions. Le héraut annonça le Duc qui entra en grande cérémonie, l’assemblée de leva et s’inclina. Meroot d’Anjou alla prendre place sur son fauteuil placé contre le chœur.
Puis entra l’Evêque accompagné de Bargin qui portait les ustensiles du culte et de quelques enfants de chœur chantant. Tous se placèrent à leur place. Arikel prépara l’Autel, et Bargin dit quelques mots de bienvenue à l’assemblée. Puis se fut au tour de l’Evêque.



Messe de Noël en la Cathédrale d'Angers Mh013444


Très aimés frères et Sœurs angevins, votre Seigneurie, c’est avec une si grande joie que je vous accueille dans la Maison du Seigneur en ce jour de fête et de réjouissance. Loué soit le Tout-Puissant qui nous a permis de nous retrouver tous ici dans la paix. Nous somme là pour fêter la nativité de Jésus qui vînt nous porter la révélation mystique de la Parole de Dieu. Nous fêtons l’avènement de l’ère de la Foi qui vît couronner l’ère de la raison. Alors mes frères souvenons-nous.
Et comme en ce jour nous fêtons une nouvelle ère il est idéal de bénir notre bien-aimé Duc Meroot, afin que le Seigneur garde sur lui et sa charge un œil bienveillant.


Ainsi je commencerais par bénir notre Duc et par là même bénir l’Anjou. Votre Seigneurie…

Le Duc se lève et rejoint un prie-dieu ornementé. Là l’Evêque s’approche et appose ses mains sur son front. Puis verse quelques gouttes d’eau bénite sur la couronne ducale.

Meroot D’Anjou par la grâce de Dieu Tout-Puissant, je vous bénie, que la Raison qui nous vient des Sages et de l’Esprit Saint s’accorde avec la Foi que nous a enseigné Jésus Christ. Que l’Amour de Dieu et la Sagesse d’Aristote guide vos pas et illumine votre conscience. Je prie le Seigneur de veiller sur votre règne et sur les angevins, puisse la paix triompher. Amen.

Sur ce l’Evêque appose une Sainte Relique sur le front du Duc et le prie de regagner son siège


Prions le Seigneur !


Seigneur, tu as fait resplendir cette nuit très sainte des clartés de la vraie lumière ; de grâce, accorde-nous qu’illuminés dès ici-bas par la révélation de ce mystère, nous goûtions dans le ciel la plénitude de sa joie. Par Jésus Christ, ton Fils, notre frère, porteur de la Révélation.

Lecture du livre d’Isaïe

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi. tu as prodigué l’allégresse, tu as fait grandir la joie ; ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus. Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane. Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés. Oui ! Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix. » Ainsi le pouvoir s’étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l’amour invincible du Seigneur de l’univers.



Chantez au Seigneur un chant nouveau,
Chantez au Seigneur, terre entière,
Chantez au Seigneur et bénissez son nom !
De jour en jour, proclamez son salut,
Racontez à tous les peuples sa gloire,
A toutes les nations ses merveilles !
Joie au ciel ! Exulte la terre !
Les masses de la mer mugissent,
La campagne tout entière est en fête.
Les arbres des forêts dansent de joie
Devant la face du Seigneur, car il vient,
Pour gouverner le monde avec justice.




En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le porteur de la Révélation, celui qui éclairera nos âmes à la Lumière du Verbe d’Aristote. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant. « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. »


Prions encore

Accepte, Seigneur, notre sacrifice en cette nuit de Noël ; et, dans un prodigieux échange, nous deviendrons semblables à ton Fils en qui notre nature est unie à la tienne. Lui qui règne avec toi pour les siècles des siècles.


Bénissez-nous Seigneur


Dans son amour infini,
Dieu a donné un prophète au monde
Pour en dissiper les ténèbres ;
Par le mystère de la nativité du Christ,
Il a fait resplendir cette nuit très sainte (ce jour béni) :
Qu’il nous sauve de l’aveuglement du péché
Et qu’il ouvre vos yeux à sa lumière.
Amen.
Il a voulu que les bergers reçoivent d’un ange
L’annonce d’une grande joie pour tout le peuple,
Qu’il mette en vos cœurs cette même joie
Et vous prenne comme messagers de sa Bonne Nouvelle :
« Aujourd’hui, il vous est né un Sauveur. »
Amen.
Par la bénédiction de cette naissance,
Il a donné aux hommes un verbe nouveau :
Qu’il vous donne sa paix,
Qu’il vous tienne en sa bienveillance,
Qu’il vous unisse dès maintenant
A l’Eglise du ciel.
Amen.


Sermon :

Point de place pour Toi Dans aucune salle de Bethléem Et Tu es né Jésus Dans une étable, dans la pauvreté et le froid
Comment est-il possible que Lui, Dieu de l’univers, le Seigneur Tout-Puissant, le Sauveur annoncé par les prophètes depuis des siècles, vienne dans le monde comme un enfant vulnérable, sans défense, né dans la misère de la crèche ?
Les renards ont leurs terriers, Les oiseaux leurs nids, Pour Toi il a manqué une salle Toi, Tu a dû chercher une mangeoire.
Dieu vient dans la misère, Il n’est pas accueilli ni reconnu par le monde qui pourtant L’attendait.
Est-ce la défaite de Dieu ? Le scandale de cet événement prend une autre dimension au moment où nous prenons conscience que Dieu, une fois né à Bethléem, ne cesse de naître dans le monde. Et le lieu de cette naissance c’est notre cœur. Qui de nous est suffisamment riche pour Lui offrir plus que la crèche de son cœur. Pauvre demeure que Dieu désire tant ! "Heureux les pauvres de cœur". Et pourtant cette riche pauvreté de cœur est déjà un grand défi. Elle demande de se montrer en vérité devant Dieu sans fausser notre cœur devant Lui et devant nous mêmes en couvrant sa pauvreté de guirlandes et de petits lumignons dans l’espoir de le rendre plus joli, plus digne. Cette décoration de notre cœur comme celle de certaines crèches d’aujourd’hui est fausse et illusoire. Dieu vient en pauvre car dans Son amour éternel Il veut devenir le plus proche possible, Il veut nous rejoindre au cœur même de ce qui est notre misère, notre pauvreté, pour nous sauver. Il nous donne l’exemple pour que, à Sa suite, à notre tour, nous n’ayons pas honte et peur de nous montrer pauvres et dépouillés devant Lui. Ce qui est difficile à croire, ce qui est impossible, ADVIENT ! Dans chaque instant, dans le quotidien le plus monotone, dans les gestes d’amitié, d’amour, d’une patience attentive pour les autres, dans le courage de se dépasser soi-même... La Révélation naît ! Le Verbe de Dieu naît et Sa gloire remplit notre vie car " la gloire de Dieu c’est l’homme vivant", vivant de Lui, par Lui. Puissions nous Lui offrir la demeure vraie de notre cœur, dépourvue de tout artifice. Dieu naît à Angers, à Saumur, à la Flèche, à Craon, à Cîteaux et à Noirlac, et dans le monde entier, dans l’aujourd’hui éternel.
Mais pourquoi aujourd’hui parmi les hommes Y a-t-il tant de souffrance, de larmes et de peines ? Car point de place pour Toi dans beaucoup d’âmes humaines.
" Un enfant nous est né, un fils nous a été donné"- à nous de L’accueillir !

Louons les premiers hommes fidèles aux Vertus qu’Aristote le Très Sage nous a enseigné, qui endurèrent l’attente de la Révélation de la Foi. Car la Vérité est une, et la Révélation du Christ vînt s'harmoniser avec la saine intelligence de la nature et de l'âme humaine que nous trouvons dans la parole d'Aristote. Comme eux soyons humbles, courageux et patients.


Relisons Aristote : la Passion

§1. Un signe manifeste des modes d'être que nous contractons, c'est le plaisir ou la peine qui se joint à nos actions et qui les suit. L'homme qui s'abstient des plaisirs du corps, et qui se plaît à cette réserve même, est tempérant; celui qui ne la supporte qu'à regret, a de l'intempérance.
L'homme qui affronte les dangers et qui s'y plaît, ou, du moins, n'en est pas troublé, est un homme courageux; celui qui s'en trouble, est un lâche. C'est qu'en effet la vertu morale se rapporte aux peines et aux plaisirs, puisque c'est la recherche du plaisir qui nous pousse au mal, et la crainte de la douleur qui nous empêche de faire le bien.
§ 2. Voilà pourquoi il faut, dès la première enfance, comme le dit si bien Platon, qu'on nous mène de manière à ce que nous placions nos joies et nos douleurs dans les choses où il convient de les placer; et c'est en cela que consiste la bonne éducation.
§ 3. De plus, les vertus ne se manifestent jamais que par des actions et des passions : or, il n'est pas une action, il n'est pas une passion qui n'ait pour conséquence, ou le plaisir, ou la peine ; et ceci est une preuve nouvelle que la vertu se rapporte uniquement à nos peines et à nos plaisirs.
§ 4. C'est encore ce que témoignent assez les châtiments qui, parfois, suivent nos actions. Ces châtiments sont en quelque sorte des remèdes, et les remèdes n'agissent ordinairement, et dans le cours naturel des choses, que par les contraires.
§ 5. Nous pouvons répéter, en outre, ce que nous venons de dire: tout mode d'être de l'âme est, par sa vraie nature, en rapport avec les choses et ne concerne que les choses qui la rendent naturellement meilleure ou pire. Or, les modes d'être de l'âme ne se pervertissent que par le plaisir ou la peine, quand on poursuit l'une ou qu'on fuit l'autre, alors qu'il ne le faut pas, et, sans apprécier ni l'occasion où on les prend, ni la manière dont il faut les prendre, ou en commettant tant d'autres fautes analogues qu'il est perdent également, soit par l'excès, soit par le défaut, et qu'ils ne subsistent que dans la modération.
§ 8. Non seulement l'origine, les développements et la perte de ces qualités viennent des mêmes causes et sont soumises aux mêmes influences; mais de plus, c'est dans les actions qu'elles inspirent que se déploiera l'activité des vertus. Éclaircissons ceci par l'exemple des choses plus palpables et plus visibles, et citons de nouveau la force du corps. Elle vient et de l'abondance de la nourriture qu'on prend, et des fatigues répétées qu'on endure; et réciproquement, l'homme ainsi fortifié supporte beaucoup mieux toutes ces épreuves.
§ 9. Le même phénomène se répète pour les vertus: c'est à la condition de nous abstenir des plaisirs que nous devenons tempérants ; et une fois que nous le sommes devenus, nous pouvons nous abstenir des plaisirs bien plus aisément qu'auparavant. Même observation pour le courage: en nous habituant à mépriser tous les périls et à les affronter, nous devenons courageux; et une fois que nous le sommes, nous pouvons bien mieux supporter les dangers sans la moindre crainte.
Ainsi prenons exemple sur Jésus qui par sa Passion pour le Seigneur et l’Homme se sacrifia pour que son message nous parvienne. Inspirons-nous de la retenue qu’Aristote nous enseigne pour tempérer nos élans et les canaliser pour bâtir un monde meilleur.


Croyons mes Frères

Sous l’aile protectrice de la très Sainte Trinité, mère de l'homme et de toute nature dans un mouvement d’Amour infini, qui n'a pas voulu que l’homme soit abandonné aux ténèbres de l'erreur. Louons le Seigneur qui a inspiré Jésus pour donner à notre Raison les ailes de la Foi.
Saluons les enseignements d'Aristote, doctrine dont l'équilibre annonçait de manière prophétique l'Enseignement de la Lumière aux hommes par le Christ Notre Seigneur. Amen.


Maintenant mes très chers frères et sœurs, recevez ma bénédiction

Au Nom du Tout Puissant je te béni ….

Les fidèles passent un à un recevoir la bénédiction et l’accolade de l’Amitié.

Une fois que tous sont passés l’Evêque s’adresse à tous.



Allez dans la paix du Seigneur, allez dans la Lumière de la Foi, qu’Aristote et Jésus vous guident et vous inspirent chaque jour.


Les Cloches sonnent la fin de l’office, les fidèles se retirent petit à petit. La nuit est bien avancée. L’Evêque ira donner quelques bénédictions avant son coucher.
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